Les écoles en plein air étaient des établissements d’enseignement spécialement conçus pour les enfants, conçus pour prévenir et combattre la montée généralisée de la tuberculose survenue dans la période précédant la Seconde Guerre mondiale. Les écoles ont été construites pour offrir une thérapie en plein air afin que l’air frais, une bonne ventilation et l’exposition à l’extérieur améliorent la santé des enfants. Les écoles ont été construites pour la plupart dans des zones éloignées des centres-villes, parfois dans des zones rurales, afin de fournir un espace exempt de pollution et de surpopulation. La création et la conception des écoles étaient parallèles à celles des sanatoriums antituberculeux, dans la mesure où l’hygiène et l’exposition à l’air frais étaient primordiales.
Les écoles en plein air faisaient partie d’un mouvement plus vaste d’écoles en plein air qui a commencé en Europe avec la création de la Waldschule für kränkliche Kinder (traduit : école forestière pour enfants malades), à Charlottenburg, en Allemagne, près de Berlin, en 1904. Construite par Walter Spickendorff et fondée par le pédiatre Prof. Dr. Bernhard Bendix et l’inspecteur scolaire de Berlin Hermann Neufert, elle proposait une « thérapie en plein air » à des jeunes urbains atteints de prétuberculose dans le cadre d’une expérience menée par les Congrès internationaux d’hygiène. Les cours étaient dispensés et nourris dans la forêt environnante. Le mouvement s’est rapidement répandu dans toute l’Europe et en Amérique du Nord ; la construction des bâtiments a commencé dans la première décennie du XXe siècle et s’est poursuivie jusque dans les années 1970. Après la Première Guerre mondiale, le mouvement s’organise. Le premier Congrès international a lieu à Paris en 1922, à l’initiative de la Ligue pour l’enseignement en plein air créée en France en 1906, et de son président, Gaston Lemonier. Des comités nationaux ont été créés. Jean Duperthuis, proche collaborateur d’Adolphe Ferrière (1879-1960), pédagogue et théoricien bien connu de l’éducation nouvelle, crée le Bureau international des écoles de plein air pour recueillir des informations sur le fonctionnement de ces écoles. Les témoignages décrivent une expérience éducative inspirée de l’Éducation Nouvelle, avec beaucoup d’exercice physique, des examens médicaux réguliers et un régime alimentaire étroitement surveillé, mais il y a eu peu d’études formelles sur la majorité de ces écoles. Plus tard, le mouvement a eu une influence sur l’évolution de l’éducation, de l’hygiène et de l’architecture. Les bâtiments scolaires, par exemple, ont adopté le concept de classes ouvertes sur l’extérieur, comme à Bale, en Suisse (1938-1939, architecte Hermann Baur), à Impington, en Angleterre (1939, Walter Gropius et Maxwell Fry) et à Los Angeles (1935). , Richard Neutra). Cette influence constitue l’apport majeur du mouvement des écoles en plein air, même si l’introduction des antibiotiques, de plus en plus efficaces contre la tuberculose, semble les rendre obsolètes après la Seconde Guerre mondiale.
Écoles en Plein Air au Début du 20e Siècle
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