La France est devenue dominante dans l’industrie de la haute couture (couture ou haute couture) à la fin du XIXe siècle grâce à la création des grandes maisons de couture.
La technologie a commencé à redéfinir la société occidentale de nombreuses manières et cela s’est poursuivi au cours des décennies suivantes. Les nouvelles inventions, la voiture, ont facilité la vie des gens. Les activités telles que le sport, la danse et les goûters se sont développées au cours de la dernière décennie.
L’industrie s’est développée grâce à des maisons de couture parisiennes telles que la maison Jacques Doucet (fondée en 1871), Rouff (fondée en 1884), Jeanne Paquin (fondée en 1891), les Soeurs Callot (fondées en 1895 et dirigées par quatre sœurs), Paul Poiret ( fondée en 1903), Louise Chéruit (fondée en 1906), Madeleine Vionnet (fondée en 1912), Maison Patou de Jean Patou (fondée en 1919).
La mode des années 1910 était encore très similaire à celle des années 1900. Avec une poitrine gonflée, une petite taille et des robes/jupes longues. La mode était globalement encore très petite et romantique, avec des couleurs vives et colombes comme le violet, le rose et la pêche. Beaucoup de dentelle, de détails et de blanc pour capturer la mode pure et innocente.
Suite à la représentation de « Schéhérazade » par les Ballets Russes à Paris en 1910, une manie de la mode pour les styles orientaux est née. Les designs sont devenus asymétriques.
Les tissus préférés étaient le satin, le taffetas, la mousseline, les soies légères et le coton pour l’été. Les ourlets se sont progressivement relevés et la silhouette féminine est devenue plus droite et plus plate.
Le mouvement Art Déco commence à émerger à cette époque et son influence est évidente dans les créations de nombreux couturiers de l’époque. De simples chapeaux de feutre, des turbans et des nuages de tulle ont remplacé les styles de couvre-chefs populaires dans les années 1900 (décennie).
Il est également à noter que les premiers véritables défilés de mode ont été organisés à cette époque, par la première femme couturier, Jeanne Paquin, qui fut également la deuxième couturier parisienne à ouvrir des succursales étrangères à Londres, Buenos Aires et Madrid.
Deux des créateurs de mode les plus influents de l’époque étaient Jacques Doucet et Mariano Fortuny. Le créateur français Jacques Doucet excellait dans la superposition de couleurs pastel et ses robes fines et élaborées suggéraient les reflets impressionnistes de la lumière réfléchie.
Ses clients distingués n’ont jamais perdu goût pour ses lignes fluides et ses matières fragiles et diaphanes. Tout en obéissant à des impératifs qui laissaient peu de place à l’imagination du couturier, Doucet était néanmoins un créateur au goût et à la discernement immenses, un rôle que beaucoup ont tenté depuis, mais rarement avec le niveau de succès de Doucet.
Les extravagances des couturiers parisiens se présentaient sous diverses formes, mais la silhouette la plus populaire tout au long de la décennie était la tunique sur un long jupon. Au début de la période, la taille était haute (juste en dessous du buste), faisant écho aux styles Empire ou Directoire du début du XIXe siècle.
Des tuniques « abat-jour » pleines et jusqu’aux hanches étaient portées sur des jupes étroites et drapées. En 1914, les jupes étaient plus larges au niveau des hanches et très étroites au niveau des chevilles. Ces jupes entravées rendaient les longues foulées impossibles.
La taille était ample et légèrement définie. Ils sont progressivement tombés jusqu’à atteindre leur taille naturelle au milieu de la décennie, où ils devaient rester pendant les années de guerre. Les tuniques sont devenues plus longues et les jupons plus amples et plus courts. En 1916, les femmes portaient des robes jusqu’aux mollets.
Le tailleur ou tailleur composé d’une veste et d’une jupe assorties était porté en ville et pour les voyages. Les vestes suivaient les lignes des tuniques, avec des tailles relevées et légèrement définies.
Les femmes à la mode et aisées portaient des chapeaux frappants et des étoles ou des foulards en fourrure avec leurs tailleurs, et portaient d’énormes manchons assortis. La plupart des manteaux étaient en forme de cocon ou de kimono, larges au niveau des épaules et plus étroits à l’ourlet. Les manteaux de fourrure étaient populaires.
Les chaussures avaient des talons hauts légèrement incurvés. Les jupes plus courtes mettaient l’accent sur les bas et les guêtres étaient portées avec le streetwear en hiver. Les « chaussures de tango » inspirées par l’engouement pour la danse avaient des brides entrecroisées aux chevilles qui dépassaient des jupes de soirée drapées et enveloppées.
Dans cet article, vous pouvez feuilleter des images de probablement les premières photographies de style urbain au monde prises lors de courses parisiennes comme au Grand Prix de l’hippodrome de Longchamp, sur les rives de la Seine.
La mode française à travers les vieilles photographies de street style
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