Né en 1800 à Paris, le photographe français Louis Adolphe Humbert de Molard s’intéresse aux premières techniques photographiques au début des années 1840 et est un pionnier français de la photographie.

De 1843 à 1850, il réalise une série de daguerréotypes mais privilégie peu à peu la technique du calotype, qu’il expérimente en 1844. Il semble qu’il ait été formé en partie par son ami Hippolyte Bayard. Il utilise d’autres techniques, comme l’impression à l’albumine et au collodion humide. Il prend contact avec Abel Niépce de Saint-Victor pour tenter d’améliorer certains procédés et défend alors les techniques de développement promues par Gustave Le Gray.

Ses productions possèdent des qualités picturales remarquables et révèlent une grande maîtrise des étapes techniques (éclairage, émulsion, développement). Il met en scène des activités liées au monde paysan, ainsi que plusieurs figures du genre, aidé par son intendant et modèle nommé Louis Dodier.

En 1854, le baron Humbert Molard est membre fondateur de la Société française de photographie et cherche à promouvoir différentes techniques de développement sur papier à partir de négatifs et démissionne en 1864 pour raisons de santé. Il publie ses recherches entre 1851 et 1866 dans La Lumière, qui fut autrefois le bulletin de la Société héliographique de Paris.

Ces photographies fascinantes font partie de son travail au cours de ses débuts en matière de photographie, qui a capturé des personnages en France à partir des années 1840.